Cette vidéo documente une danse tragique, au
ralenti, suivant les gestes, les couples dans ikea,
leur besoin de décorer, aménager, personnaliser
son chez soi avec des objets standards, tous
identiques et impersonnels.
Des objets mais aussi des plantes, des palmiers,
pour apporter de l’extérieur à l’intérieur, pour
ramener de la nature chez soi.
Ces deux envies sont liées à la recherche de
confort, d’un abri.
Entre cadre de vie désiré et imposé par la société
capitaliste, les personnages deviennent esclaves
de la société de consommation, normée et standardisée,
ils errent frustrés et oppressés.
La caméra observe socialement les familles, met
en valeur une double domesticité, celle des
enfants et celle des plantes.