Mirage city, vidéo, 11’57
Un superbe temple crépi, de hautes et puissantes colonnes, des statues à profusion et un désert sec et aride ;
Douze minutes entre huis-clos tragique et poésie domestique.
Ce film documente une rencontre, d’une grand mère, un portrait et récit de ses voyages organisés, qu’elle prévoit régulièrement et annuellement.
Plus particulièrement son premier voyage seule depuis le décès de son mari.
Des tensions apparaissent entre le film de son voyage et son espace, sa maison, son jardin.
Une escapade en groupe, une croisère encadrée et controlée, trajets en bus, hôtels de luxe, piscines et palmiers.
Une atmosphère lente, organsiée et cadrée de sa présence fantomatique. Les sons de son passage, ses pas, l’horloge, le déplacement de ses objets, statuettes, souvenirs de voyage sur les meubles froids.
Ce film questionne le rapport de solitude et d’intimité que la grand mère entretient avec son espace. Ces manques qu’elle tente de combler par la superficialité, le confort, d’un voyage organisé. Le son accentue les détails des objets et matières filmés, pour tendre et réveiller le désir, les sens, de la grand mère, du spectateur.
Douze minutes entre huis-clos tragique et poésie domestique.
Ce film documente une rencontre, d’une grand mère, un portrait et récit de ses voyages organisés, qu’elle prévoit régulièrement et annuellement.
Plus particulièrement son premier voyage seule depuis le décès de son mari.
Des tensions apparaissent entre le film de son voyage et son espace, sa maison, son jardin.
Une escapade en groupe, une croisère encadrée et controlée, trajets en bus, hôtels de luxe, piscines et palmiers.
Une atmosphère lente, organsiée et cadrée de sa présence fantomatique. Les sons de son passage, ses pas, l’horloge, le déplacement de ses objets, statuettes, souvenirs de voyage sur les meubles froids.
Ce film questionne le rapport de solitude et d’intimité que la grand mère entretient avec son espace. Ces manques qu’elle tente de combler par la superficialité, le confort, d’un voyage organisé. Le son accentue les détails des objets et matières filmés, pour tendre et réveiller le désir, les sens, de la grand mère, du spectateur.
Cette grand mère tente de lutter, à sa manière,
contre son impuissance, sa solitude, dans une
société de consommation, un contexte en
tension, qui nous impose des façons de vivre,
de penser, superficielles, oppressantes, parfois
violentes.
Mon film se déplace entre l’espoir, l’attention qu’une personnes porte à son espace quotidien, à ses objets, et, le désenchantement, la frustration. Comme pour « Vacancy » de Alexandra Kandy Longuet, sa personnalité transfigure l’architecture. L’espace influence la personne autant que la personne influence l’espace.
Mon film se déplace entre l’espoir, l’attention qu’une personnes porte à son espace quotidien, à ses objets, et, le désenchantement, la frustration. Comme pour « Vacancy » de Alexandra Kandy Longuet, sa personnalité transfigure l’architecture. L’espace influence la personne autant que la personne influence l’espace.
Installation et mise en espace de Mirage city (face à face du film projeté et plastique sérigraphié)